C’est mon troisième roman de Murakami et c’est le deuxième que j’aime énormément. il s’agit d’une de ses premières oeuvres mais déjà pleine de maturité. on retrouve bien evidemment cette mince frontière entre le rêve et la réalité propre à son expression et sa vision de la vie. mais la qualité intrinséque du roman est ailleurs. Je pense qu’à ce moment de sa carrière il était plus proche de sa culture originelle que de la vision qu’on a de l’écrivain japonais le plus occidental comme on aime à le décrire. en filigrane, il y a une évocation de l’histoire du Japon au vingtième siècle. Cependant la force de ce roman réside bien plus dans la mise en abîme du concept bouddhiste de la vie. sans dévoiler plus loin les clefs du roman, il y a une interrogation sur la signification profonde de notre existence qui prend forme à travers le processus d’identification au narrateur.
Quatrième de couv’
A Tokyo, un jeune cadre publicitaire mène une existence tranquille. Il est amoureux d’une jeune fille par fascination pour ses oreilles, est l’ami d’un correspondant qui refuse de lui donner son adresse pour de confuses raisons…, jusqu’au jour où cette routine confortable se brise.Pour avoir utilisé une photographie apparemment banale où figure un mouton, sa vie bascule. Menacé par une organisation d’extrême droite, il va se mettre en quête de cet animal particulier, censé confèrer des pouvoirs supra-naturels…
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